
Transmission
Ateliers et projets de médiation culturelle de la Cie Abaporu
©Jean-Luc Woodman
ATELIERS DE PRATIQUE ARTISTIQUE
Au sein d’ABAPORU, la transmission est pensée comme un espace de rencontre sensible, où chaque corps, chaque récit et chaque imaginaire trouvent leur place. Nous développons des ateliers ponctuels ainsi que des projets de médiation au long cours, toujours en dialogue avec une communauté, un territoire ou un évènement, et en cohérence avec l’éthique de la compagnie : respect, écoute, inclusion et créativité partagée.
Nos propositions s’adaptent aux contextes et aux besoins des partenaires : établissements scolaires, structures sociales, associations, maisons de quartier, institutions culturelles, groupes intergénérationnels, publics spécifiques…
À travers le jeu, la danse, la parole, le geste ou l’objet, nous cherchons à créer des situations artistiques où chacun peut faire émerger sa sensibilité, transformer ses souvenirs, inventer de nouvelles formes de présence et de narration.
Nos ateliers offrent un cadre bienveillant pour explorer des thématiques liées à l’intime ou au collectif. Nos projets de médiation, plus longs, font naître des créations partagées, des archives sensibles du territoire ou des expériences participatives en lien avec nos spectacles.
Atelier autour du spectacle Amélia
Au cœur du projet Amélia, les actions culturelles occupent une place essentielle. Fidèles à la démarche d’Abaporu, elles sont conçues comme des espaces de rencontre, de transmission et de dignité, où chaque participant peut transformer son vécu en expression artistique et sensible.
Ouverts à tous — adultes, enfants, seniors, personnes en situation de handicap — ces ateliers valorisent la richesse des gestes du quotidien, souvent invisibles mais porteurs d’une humanité profonde, en résonance avec les thèmes du spectacle Amélia, et plus particulièrement ceux liés au soin et à la maternité.
Les séances, d’une durée de deux à trois heures, débutent par des exercices ludiques, des jeux de rythme et la danse collective « Ciranda ». Les participants fabriquent ensuite de petites poupées en tissu, qui deviennent des partenaires de jeu. Ce cadre simple, joyeux et bienveillant permet d’évoquer et de transformer des souvenirs liés à la maternité ou aux gestes du soin, en articulant éthique, esthétique et théâtralité. Les ateliers offrent également l’occasion de découvrir l’univers de la création et de développer de courtes scènes d’improvisation, pour entrer en résonance avec le spectacle.
Si le temps le permet, un deuxième atelier peut être proposé : la création de « pastilles sonores ». Les participants y réécrivent des souvenirs sous forme de fictions brèves, enregistrées dans un petit studio nomade (microphone, zoom, ordinateur). Avec leur accord, ces voix pourront être diffusées pour accueillir le public lors des représentations, créant un lien poétique entre le territoire d’accueil et la création.
Un troisième atelier peut également être envisagé, autour de la fabrication d’un « être collectif » en papier. À partir de moulages simples du visage ou de parties du corps, et de fragments façonnés par chaque participant, un personnage commun est progressivement assemblé. Cet être composite mêle tailles, origines, genres et singularités, devenant une métaphore sensible de la diversité et du partage. Ce travail collectif invite à réfléchir à ce qui nous rassemble et nous façonne, tout en offrant une expérience plastique accessible et profondément collaborative.
À travers l’ensemble de ces propositions, Abaporu souhaite offrir à chacun un espace où explorer sa créativité, valoriser son vécu, et participer activement à une aventure artistique commune. Cette démarche s’inscrit dans notre conception de l’anthropophagie culturelle : un échange vivant, où les expériences individuelles nourrissent la création, et où la création ouvre en retour un espace commun de dialogue et de transformation.


©Jean-Luc Woodman
Ateliers et projets de médiation culturelle
Atelier avec les jeunes de l’IRS de Provence (5 & 12 juin 2025)
Espace ZimZam Cirque Adapté – Marseille
Dans le cadre de la résidence Amélia, les jeunes de l’IRS de Provence ont exploré la création à travers la fabrication de poupées en tissu et la construction d’un personnage collectif en papier. À partir de moulages simples, visages, mains, fragments de corps façonnés par chacun, un « être commun » a pris forme : un corps composite mêlant singularités, imaginaires et gestes partagés.
Une métaphore sensible de la diversité et du partage, construite ensemble, dans un espace bienveillant, d’expression et de création accessible.












©photo Alice Chaintreuil
©photo Alice Chaintreuil
©photo Alice Chaintreuil
©photo Alice Chaintreuil
©photo Alice Chaintreuil
©photo Alice Chaintreuil
Corps Poétiques, Corps Politiques – Le corps maternel (03/04/2024)
Friche Belle de Mai – Labo des Désirs
Un atelier d’exploration sensible autour du corps maternel, où fragilité, héritage et puissance se rencontrent. À partir de témoignages intimes, les participant·es ont travaillé l’écoute, puis la transformation de ces récits en fictions sonores. Ces « pastilles » ont ensuite intégré une étape du projet Amélia, présentée lors du festival Les Plus Belles de Mai (27 avril 2024).
Un espace suspendu où les gestes deviennent poésie… et parfois politique.












©HAZE
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La démocratie à l’épreuve de l’art (09/11/2024)
Friche Belle de Mai – Labo des Désirs
Dans cet atelier, la création s’est faite terrain d’expérimentation démocratique. À travers le mouvement, la parole et l’improvisation, les participant·es ont travaillé à partir des monologues du spectacle Chien Blessé, une pièce nourrie par des témoignages réels sur la dictature militaire brésilienne (1964–1985).
Entre gestes essentiels et voix incarnées, l’atelier a ouvert un espace rare : interroger la mémoire, la justice, l’identité et la place de chacun dans une histoire collective encore vive.












©HAZE
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Tisser son identité (08/09/2023)
Friche Belle de Mai – Labo des Désirs
En collaboration avec Zelikha El Djou (Collectif Mira) et Sarah (Café Causé)
Un atelier comme un tissage vivant, mêlant ciranda, jeux collectifs et fabrication de poupées Mirá avec l’artiste Zelikha El Djou.
Dans un espace bienveillant, participant·es, artistes, habitant·es et non-artistes ont partagé souvenirs, gestes et voix. Ensemble, ils ont exploré leurs histoires pour les réinterpréter, les re-regarder, et en révéler de nouvelles formes. Une célébration des identités multiples, sensibles et mouvantes.












©Jean-Luc Woodman
©Jean-Luc Woodman
©Jean-Luc Woodman
©Jean-Luc Woodman
©Jean-Luc Woodman
©Jean-Luc Woodman
De la Solitude au Collectif (08/11/2022)
Friche Belle de Mai – Labo des Désirs
En collaboration avec Cantina du Midi
Un temps de recherche où la solitude rencontre le jeu. Les participant·es ont travaillé avec des ballons de baudruche – partenaires fragiles, flottants, comiques ou imprévisibles. Un ballon peut devenir un masque, un visage, un enfant, un ventre, un animal… ou juste une présence vibrante.
Entre souvenirs d’enfance et imaginaires partagés, l’atelier questionne comment un geste ludique peut fissurer l’isolement et ouvrir à l’autre.












©Jean-Luc Woodman
©Jean-Luc Woodman
©Jean-Luc Woodman
©Jean-Luc Woodman
©Jean-Luc Woodman
©Jean-Luc Woodman
De la Solitude au Collectif (07/07/2022)
Friche Belle de Mai – Labo des Désirs
Premier laboratoire autour de l’intime, du lien et du vivre-ensemble. À travers la création de poupées, des jeux circulaires, des comptines et des micro-fictions, les participant·es ont revisité leurs souvenirs d’enfance pour mieux comprendre ce qui nous relie.
Un moment de partage et d’écoute, où les mémoires se transforment en matière poétique et collective.






©Jean-Luc Woodman
©Jean-Luc Woodman
©Jean-Luc Woodman
Laboratoire Acrobatique (07–09 octobre 2009)
Chapiteau Gardens – Marseille
Un laboratoire mêlant théâtre et cirque, imaginé pour les comédien·nes de l’association La Réplique. Le travail portait sur Le Baiser sur l’asphalte du dramaturge brésilien Nelson Rodrigues, en explorant physiquement la tension dramatique, les corps en déséquilibre et l’énergie acrobatique du texte.
Ce laboratoire a préparé la Soirée Nelson Rodrigues – France/Brésil organisée par La Réplique le 12 avril 2010.












©Mathieu Bonfils
©Mathieu Bonfils
©Mathieu Bonfils
©Mathieu Bonfils
©Mathieu Bonfils
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Cie ABAPORU
Numéro Siret : 924 641 327 00029
Code APE : 9001Z
Licence spectacle: L-D-25-2083 / L-D-25-2084
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Phone:
+33 6 76 46 57 zero8
Email:
contact(arrobas)abaporu.fr
Adresse: ABAPORU - Maison des Associations - Boite aux lettres n°95 - 93 La Canebière -13001 - Marseille
